mercoledì 11 gennaio 2012

Prochain arrêt


Scusate il ritardo.

Come promesso, una giornata di antifascismo militante.
Anche se le premesse non erano delle migliori.
Meno di un centinaio all'inizio, davanti al municipio di Saint Denis. Pochino per essere la barriera umana che fermerà l'avanzata fascista …
Ma si parte per un tour per le vie della piccola cittadina della banlieue parigina. A poco a poco il corteo s'ingrossa.
Al ritrovo ufficiale, all'una a Porte de Paris, si uniscono altri gruppi. Sindacati, partiti, associazioni, singoli … la manifestazione è già più nutrita. Duecento, forse più.
Partiamo. Il percorso è un po' lungo.
Ogni tanto compare lo striscione ufficiale, giallo con la scritta nera, appeso da qualche parte.
50 avenue Wilson.
Ci siamo.
La polizia è chiusa dietro il cancello.
Veloci scaramucce. Ma niente di che.
Ragazzi con cappuccio alzato, viso coperto, animano la giornata.
L'ingresso è nostro.
Per una buona ora impediamo ai simpatizzanti del Front National di entrare. Quei pochi che si avvicinano.
Sono per lo più persone già un po' attempate. Pre-pensionati del ceto medio con mogli al seguito. Signore per bene. Prima li si convince con le buone. “Da qui non si può entrare”.
Se insistono arrivano gli insulti, gli spintoni. Gli sputi.
15.30.
L'ora ufficiale di inizio dell'incontro del Front National.
La polizia esce dai cancelli. Si schiera.
Sono tanti. Sono grossi.
Rientriamo in città.
Ci hanno lasciato fare per un po'. Hanno permesso ai vivaci abitanti di Saint-Denis di sfogarsi, lasciandoci anche entrare in contatto fisico con i fasci. Ma quando è stata l'ora non hanno lasciato intendere mediazioni.
E noi, in fin dei conti non eravamo pochi. Ma siamo ancora troppo pochi.


* * * photos ici * * *
 
Comme promis, une journée d’antifascisme militant.
Bien sûr au début rien ne semblait bien.
Moins d’une centaine de personnes au début, devant la mairie de Saint Denis. Très peu pour être la ligne d’avant garde contre la montée du fascisme...
Mais on part pour un tour par les rues de la petite ville de banlieue parisienne. Peu à peu le cortège va s’agrandir.
Au rendez-vous officiel, 13h porte de Paris, d’autres groupes arrivent. Syndicats, partis, associations et individualités... la manif commence à être quelque chose de consistant. Deux-cents, peut-être plus.
On part. Le parcours est un peu long.
De temps en temps, on aperçoit la banderole officielle, jaune avec l’écrite noire.
50 avenue Wilson.
Nous y sommes.
La police est serrée derrière la grille.
Vite escarmouche. Mais rien de grave.
Des mecs avec le capuchon levé, le visage couvert, ils animent la journée.
Par bonheur il n’est pas possible pour les frontistes d’entrer. Pour le peu qui arrivent.
Ils sont pour la plupart des personne déjà un peu âgés. La classe moyenne proche de la retraite avec les femmes. Mesdames respectables. On comme avec la bonne éducation pour les convaincre de partir. « Par ici on ne peut pas entrer ».
Quand ils insistent, on va jusqu’aux insultes, bourrades. Crachats.
15.30.
L’heure du début officiel du rendez-vous du Front National.
La police sort des grilles. Elle se forme.
Ils sont beaucoup. Ils sont gros.
Nous rentrons vers la ville.
Ils nous ont un peu laisser faire. Ils ont permis aux animés citoyens de Saint-Denis de se défouler, ils nous ont permis d’entrer physiquement en contact avec les fachos. Mais quand se fut l’heure, ils n'ont plus rien permis .
Et nous, à la fin, n’étions pas peu nombreux. Mais nous sommes encore trop peu.



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